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Héron, Héron, Petit Patapon.

23 septembre 2010

Capharnaüm, point d'interrogation.

Images

Je suis complètement deprimed. Je me sens feuille, je me sens conne, je me sens faible, je me sens toute seule. Je ne me sens pas capable d’affronter ces mots. La barrière est là. De son côté, du mien. Du double vitrage. Alors si je casse la mienne et que je me trouve face à une seconde vitre… je ne m’en sortirai jamais. Pourtant, rien ne peut rester ainsi. On ne peut faire semblant de rien. On n’a pas le droit. Pourtant, si je t’écrivais, si on y mettait des mots, on ferait tout exister. Et comme rien ne peut exister, les mots détruiraient tout. Alors il faut parler sans dire un mot. Il faut agir. Mais encore faudrait-il que tu m’aides, un peu. Je ne saurai rien faire innocemment, et surtout pas si tu me regardes avec ces yeux d’indifférence. Mais une indifférence que tu sais bien. Pas la même indifférence que celle des autres. L’indifférence de celui qui se veut indifférent. Pas de celui qui l’est. Tu la vois la nuance ? Moi je ne sais pas si je devrais la voir. Je la vois, mais ce sont peut être que des belles conneries que je m’invente. Pourtant, Dieu sait que j’en ai rêvé de ce capharnaüm. A m’en faire un Yann Barthes inaccessible et fantasmatique. A m’en faire un idéal, une asymptote. Et là, comme ça, l’asymptote devient limite. Tu t’es rapproché imperceptiblement, mais tu l’as fait quand même. Tu m’as tendu la main, et moi je l’ai saisi. Alors on se retrouve comme des cons, parce que la limite, elle est bien réelle. Y’a tout ce qu’il y a autour, ce tout qui m’empêche de t’atteindre. Parce que la nuit, elle est si heureuse, elle est si protectrice, elle nous protège de tout. Elle nous cache et nous enferme de tout les maux du monde. Le noir qui nous a enveloppés. Mais depuis, le noir il s’est perdu. Et j’ai perdu ta main. Et elle, elle a détruit la nuit. Elle s’est pointée, là. Elle a réapparu. On l’avait oubliée, un petit temps. On l’avait écartée. Mais là, elle est revenue, et elle compte pas nous laisser tout les deux à nouveau. Oh non, elle ne nous laissera pas gagner. Et si je me battais, moi ? Et si je me battais, tu viendrais avec moi ? Je veux pas jouer pour rien. Je veux pas jouer pour rien.

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19 juin 2010

D'accord, je ne t'ai pas tout dit.

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Ce que je ne t'ai pas dit, c'est qu'avant de te laisser venir ici, j'ai effacé les messages qui t'étaient destinés. Ceux qui parlaient de nous. Des peurs que je ne savais exprimer ; tout ce dont j'aurais dû te faire part. Ce que je ne t'ai pas dit, c'est que je ne voulais pas m'investir, de peur de souffrir autant qu'avant. J'ai tendance à prendre les choses bien trop à coeur, et mes doutes étaient liés à cette angoisse. Et puis au fil du temps, j'ai compris que c'était ces doutes mêmes qui allaient finir par m'éteindre. Mais tu n'as jamais été là pour me rassurer. Et nous deux, on s'est perdus, alors. On s'est perdus au moment où j'étais enfin sûre de nous. Alors, t'imagines bien qu'après ça, j'ai pas vraiment le coeur à rire à toutes ces idioties qui nous ont construites. Désolée, j'ai perdu cette volonté, car l'image d'une amitié s'est estompée. Je cherchais en toi cet ami, l'avoir vu s'enfuir m'a réduite à interpréter le rôle d'une simple rencontre bien vite balayée. Ce que je ne t'ai pas dit, c'est que pour moi tu étais avant tout cet ami.                                      Ce que je ne t'ai pas dit, c'est que, trop lâche et trop curieuse, j'ai bien vite renoncé à nous raisonner. Insouciante, on a perdu ; on aurait pu s'y attendre. Et on aurait dû, parce qu'aujourd'hui, ça fait bien mal de se placer une nouvelle fois face à l'échec. Je nous en veux tellement, à présent.                                                                                                                 Ce que je ne t'ai pas dit, c' est que tu me manques. Je ne prétends pas avoir la même prestance que Sheryfa Luna et ses paroles profondes, mais c'est vrai que tu me manques. Je ne sais pas si c'est davantage la confiance en toi que j'avais, la confiance en notre amitié, qui en fuyant m'a emportée ; ou bien l'image que j'avais de nous, qui était finalement bien illusoire. Inlassablement, j'ai fait le mauvais choix alors ? On a voulu prendre des risques, car quoiqu'il arrive, le risque est un à toute chose. Mais l'idée est de prendre chaque choix comme nécessaire à soi : rien n'aurait pu se passer d'une autre manière. Ce n'était pas le moment ; la fin était inéluctable.                     Ce que je ne t'ai pas dit, c'est que j'ai peur, à présent. Je m'étais habituée à  ton absence relative, et ta présence lointaine, tu m'as fait croire qu'elle pouvait s'affirmer. Je t'ai écouté, et puis voilà où j'en suis. Fumée. Et larme, perle de Whisky. Parce que tu n'arrives pas seul, sache-le. Je ne t'ai pas dit, tout ce qu'il se passe ici. Je ne te l'ai pas dit parce que tu n'aurais su y faire face. Et que je ne veux pas de tes regards complaisants, je veux simplement t'entendre me dire que t'es le meilleur, que tu t'adores, et voir dans tes yeux un sourire à mon délire des plus complets.

Ce que je ne t'ai pas dit, c'est que j'ai besoin de toi. De n'importe quelle manière.

Quoiqu'il arrive ; j'ai besoin de toi.

Mais, en définitive, je le sais que tu ne reviendras jamais plus ici, lire mes déboires, alors à quoi bon te le dire à présent. On a perdu ; et tu ne le sauras jamais.

30 mai 2010

Érase una vez...

varsovie

Bon, j'aurais peut-être pas dû, mais bon, la vie est ainsi faite, les choses avancent, et l'on n'y peut rien. A part ça, le Bac va arriver un peu trop tôt à mon goût, mais ça n'est pas mon sujet de préoccupation principal ; et je continue à lire des J'aime Lire. Si ça pouvait m'aider, remarque. Et puis, je ne travaillerais bien que dans l'urgence, APIE quand tu nous tiens.                              Bon, et mon avenir j'en fais quoi? J'ai toujours admiré le mécanisme qui permettait aux poubelles de remonter jusqu'au camion poubelle. Je devrais me faire paléontologue et creuser dans cette direction. Okay, je vous l'accorde, c'était pas d'un très haut niveau. Mais je ne suis qu'à la hauteur de mes espérances. Bon, c'est pas tout ça mais j'ai quand même la troisième loi de Kepler à apprendre, ainsi que les réactions d'hydro et d'électrolyses. C'est top chouetti chouetta.

Colorín, Colorado, este cuento se acabó.

19 mai 2010

Tu vois, à garder le silence aux yeux des autres, on peut garder bien plus encore.

Enchantée, Sigfriendatch. Bon, si tu me lis, c'est que j'ai dû finir par m'y résoudre, à te laisser la clé. Mes félicitations, tu viens de gagner le premier prix. C'est pas que ce que je dis est intéressant. C'est que tu es le seul à pouvoir le lire.

Ainsi finit mon introduction. Passons à ce que j'ai écrit entre deux mouchoirs quatre épaisseurs, pure ouate de cellulose. Enfin, c'est la version officielle.

Tu me fais devenir mélo-dramatique, c'est pas possible, va falloir y remédier. Tu sais, y'a ce genre de réflexions qui reviennent. Alors je t'écris, mais je ne t'envoie rien, donc forcément, tu peux pas deviner. Parce que, raconter sa vie à son ordinateur, fatalement, y'a un moment où ça marche plus. Et finalement, à part intérieurement, ça ne change pas grand-chose. Ce que je t’écris, tu ne peux que l’ignorer. J'ai l'impression de t'avoir tout dit, mais en fait, tu ne sais rien. Voilà, cette fois, je vais te permettre d'accéder à ce florilèges de pensées inutiles. C'est chouette. Tiens, c'est démodé, ça. Bon, ici, il n'y a pas la moitié, mais c'est déjà ça. J'espère que tu sauras répondre en quelques mots à tout ça, parce que c'est vrai, j'ai peur de te décevoir, mais à trop avoir peur, ça vous détruit moralement. Et mon but n'est pas là. Alors promis, j'arrête mes ballourdises - Je viens de découvrir ce mot, il fallait que je l'utilise, c'est primordial pour ma vie future, je pense. - et puis je me tais un peu. Mais juste un peu, d'accord ?

9 mai 2010

Objectif BAC.

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Et désormais, lorsqu’on écrit, c’est toujours pour quelqu’un. Je ne suis plus capable d’écrire un poème. Car à sa lecture, je tendrais l’oreille vers un mot de sa part. Une chanson plus belle encore qui en embellira le sens, et me parlera toujours un peu plus. Sa voix et sa manière de comprendre mes textes, et d’en faire un message. Je ne peux plus enfermer tout ça au silence. Chacun de mes mots qui s’alignent cherche son épilogue.

Alors je n’écris plus, et m’enferme un peu plus. Je redeviens celle que j’ai été, sans cesse remise en question. A trop écrire pour soi, il manque la reconnaissance. A écrire pour les autres, il n’y a plus de refuge. Je requiers, à la fois, le besoin d’un soutien, l’éloge d’une approbation ; et le secours d’un abri, rien qu’une échappatoire.

Alors tout s’éteindra.

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Voilà, lorsque l'on devient mélancolique à minuit et demi du matin, ça donne à peu près ça. Le pire étant que rien n'est faux. Tout se perd... Ou peut-être que tout se transforme. Je devrais me lancer dans la peinture sur soie, à présent. Ou peut-être que non. Il va simplement falloir réapprendre à donner cette confiance à ceux qui la méritent. Ils sont rares, il est vrai. Je ne leur demande rien qu'un conseil, une opinion. Et c'est déjà beaucoup.

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On va cesser ces réflexions moroses et revenir à la triste réalité du travail selon Michèle. L'objectif BAC, en fait. Chose intrigante, tout cela m'intéresse. Je pourrais y arriver si l'on m'en donnait l'envie. Seulement la motivation est l'unique intérêt d'avoir une chance de s'accrocher au radeau. C'est désormais perdu, et je resterais celle qui était loin derrière. Et j'ai perdu la chance de montrer qui j'étais. Je sais que je suis parfaitement capable de m'en sortir Mais à quoi bon, au juste ? Il n'y a aucune finalité, aucune. Impressionner, il n'y a plus personne. Car tous, ils le sont. Impressionnants. A quoi bon atteindre leur niveau, si tu ne peux les dépasser. Car au final, mon objectif à toujours été de ne décevoir personne, et de toujours surprendre ceux qui croyaient en moi. Seulement à chaque fois, la hauteur s'élevait. Et à présent la victoire attendue deviendrait ordinaire. C'est en n'excellant pas que je déçois les autres. Je refuse l'habituel, et risque la défaite

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Décidément, c'est pas le jour. Je dois être un peu taciturne. Rien de bien inquiétant, ça passera une fois seule. Oui, l'enfermement provient de leurs questions incessantes. Mais dès qu'ils s'en iront, tout cela s'estompera pour laisser place à du Jean-Jacques Goldman en slow avec mon chat. Oui, ça c'est le quotidien, mais celui que j'aime bien.

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3 mai 2010

Au Cambodge en trottinette.

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Marre. Là, il y a un surplus d’informations. Deux axes qui finissent par se rejoindre et me projettent aussi loin que possible de la dure réalité d’un repas aux poireaux-poisson familial… à trois sur six. Ou huit, ou neuf. Mais hélas, quand il faut y revenir, on te plante le couteau au cœur, et on te demande ce qui se passe. Pensez-vous que je vais déballer ma vie et mes questions existentielles à la pointe de ma fourchette et les poser en équilibre sur le couvercle de la vinaigrette...  Bordel, vous savez que vous ne me comprendrez jamais ?! Alors pourquoi voulez vous essayer… Laissez-moi crever. En paix, sans vos questions. En paix !

D’un côté, cette chère Michèle, qui arrive avec ses ‘Votre vie, ce ne doit être que travailler ! Le travail, et encore le travail.’ Eh, Stop! Et Cáyate un petit peu. Ma vie c’est ce que je veux, c’est ce que j’en fais. Mais, il va falloir que je l’apprenne ; Ce que tu sens, garde-le à l’intérieur. Et enferme-le à double tour. Cesse de croire que le monde est parfait, et les gens à ton écoute. Tout le monde n’en a que pour sa pauvre petite pomme, et pour le reste, tu peux partir au Cambodge en trottinette.

Travaille, travaille, allez, travaille encore. Et tues-y-toi. C’est ça ta vie. L’univers ? C’est un décor. On s’en fout, on a pas le temps pour le regarder, il faut juste travailler. Travaille, pour avoir la chance de travailler encore, plus tard. Et t’occuper, faire fonctionner les machines à sous, monumentales et inconcevables de ces maîtres du monde qui amassent en silence leur pactole sous leurs masques de grands philanthropes. 

Allez, laissez-moi mener ma vie comme je l’entends. Je l’aurais mon Bac, pour Soizic. Le reste, c’est moi qui vois. Je sais, « à quinze ans, elle ne se rend pas compte… plus tard elle s’en mordra les doigts ! » Peut-être. Mais il n’y aura peut-être pas non plus de plus tard. Il n’y aura peut-être pas d’avenir. Alors, cessez de vouloir toujours me guider, me protéger. J’y arriverais, à être heureuse. Et sans vous.

Un signe, il en suffirait d’un seul, un geste, just to be reassured. Oui, je le sais, je suis insupportable. Alors ne me supporte plus, il n’est presque pas encore trop tard. Seulement, je ne saurais concevoir ton départ. Je ne pourrais risquer de te perdre. Alors je te l'assure, je ferais mon possible pour être à la hauteur. Et j'espère que je ne te décevrais pas. Je conjure, je quémande, je requiers, j’adjure et je supplie. J’imagine, j’illusionne. Mais j’y crois.

6 avril 2010

C'est énooorme.

Il y aura toujours ces gens qui chercheront à vous réduire. Il y aura sans cesse cette jalousie permanente qui plane au-dessus de vos têtes. Quoique vous fassiez, ils y trouveront une attaque envers eux. Alors il leur faudra vous détruire. Que de philosophies et d'analyses comportementales! Bon, on va changer de sujet, passez donc sur le satellite, on va tuer des pingouins sur M6 et filmer seize dindons avec des lunettes de soleil sur TF1. Ben oui il fait chaud en Afrique! Sacrebleu. La bêtise humaine s'accroît donc de jour en jour. Et il va falloir vivre là-dedans. Je m'auto-souhaite bon courage. Bon courage.

2 avril 2010

Sapristi, une embuscade !

Et voilà. Evidemment je ne peux pas m'empêcher de faire des conneries. Dès que tout va au mieux, je fous tout en l'air. Un peu comme un volant de badminton. Qu'est ce qui m'a pris? Je ne sais pas dans quelle direction je vais. La descente en piqué s'annonce, j'approche de l'angle mort. A présent, c'est l'instant où l'on découvre à qui l'on a à faire. Soit un bon joueur qui d'un simple coup de raquette vous indiquera la direction à suivre. Soit le cas échéant, vous tomberez à ses pieds, à terre. Et il faudra attendre avant qu'on vous ramasse. Alors maintenant, va savoir, en tant que volant, vaut-il mieux être enfermé dans une boîte, ne jamais prendre le risque de recevoir un coup de raquette, ou bien se sacrifier, se déchirer petit à petit, mais vivre sans regret. Etre ou ne pas être, that's the question. Je ne connais malheureusement aucun volant de badminton de façon personelle, aussi n'ayant aucune réponse pour vous, comme je n'en ai aucune pour moi-même, je vais vous laisser à votre ouvrage, et que diable! Gérardo, je sais bien que ta flûte à bec est décédée cette nuit, et tu m'en vois navrée. Cependant, je t'en prie, ne fais pas d'histoire ; et va te laver les dents comme nous l'avions prévu.

3 mars 2010

Appelez-moi Ariel, Je suis une lessive.

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Neuf Décembre ! Ou comment réunir Cueco, Pachelbel, et une Ecrevisse en une seule journée. Nostalgie, quand tu nous tiens. Les amis et les amours perdus. Regrets et Sourires regrettables. Pourquoi y penser? Je ne sais pas. Que voulez-vous, un cahier de cours de maths, c'est vert, et ce le restera toujours. Sauf si on le repeint en rose. Mais le rose ne me va pas au teint, ma chère Jeanette. Alors tant pis, je vais rester comme je suis. Je ne plais pas, et puis tant pis. J'écrirais les chroniques du Petit Journal. Et puis de toute façons, l'écrevisse est un Lk18.

Voici les news.

15 février 2010

Merci de laisser un message après le Bip sonore.

Bien le bonjour, camarade. Je n'ai pas grand chose à dire, pour changer. J'ai beaucoup d'autres choses à faire mais je me retrouve ici, une fois de plus, à écrire futilités sur futilités. Il doit sûrement y avoir un sens caché, mais je ne l'ai pas encore trouvé. Faudrait-il que je m'y attarde. Que de choses, que de choses. Que de nouvelles et de bousculades. Il va falloir s'en accomoder, coûte que coûte, puisque le choix ne m'est laissé qu'avec le couteau sous la gorge. Souhâtes. Je vais alors m'en aller éteindre mon chauffage et laisser Spartacus mener sa révolte en solo. Le devoir m'apelle! Je vais aller répondre.

- Bip sonore. -

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